25 janvier 1943 : Les Soviétiques occupent Voronej
Les soldats de l’Armée rouge entrent à Voronej après des combats d’une violence inouïe dès le 23 janvier 1943 mais ils ne réalisent l’occupation totale de la ville que le 25. Les Allemands continuent de résister et épuisent leurs dernières munitions en pratiquant la résistance maison par maison. Ce qui entraîne une dévastation de la ville et une conquête rue par rue avec l’emploi de l’artillerie. Les victimes sont nombreuses.
La situation est tout aussi alarmante à Stalingrad où les soldats de la VIe armée du général Paulus sont soumis à des restrictions alimentaires effrayantes. Des hommes meurent de faim et de froid les armes à la main. L’économie des munitions qui sont à un niveau trop bas facilite la manœuvre soviétique qui est de serrer l’étau dans lequel l’ennemi est déjà prisonnier.
Dans le Caucase, les unités du général von Kleist sont contraintes de se replier alors que les troupes soviétiques réoccupent Armavir sur la ligne de chemin de fer qui relie Rostov à Bakou. Toutes les informations qui remontent au quartier général du Führer confirment que le périmètre de contrôle et d’influence de la Wehrmacht se réduit à l’Est tandis que la suprématie de la Luftwaffe est désormais très contestée. Au point que le ravitaillement par pont aérien de Stalingrad s’avère de plus en plus dangereux en raison des pertes d’appareils enregistrées auxquelles s’ajoutent de mauvaises conditions météorologiques et l’exposition des pistes d’atterrissage à l’artillerie du Kremlin.
Bref, la prise de Voronej qui précède celle jugée comme inévitable de Stalingrad atteste que le Reich ne domine plus le front qu’il a ouvert à l’Est.