Compagnon de la Libération : Alexandre Lofi en livre
Lorsque la France s’affaisse en juin 1940 , Alexandre Lofi qui est alors moniteur d’éducation physique et sportive à l’Ecole navale de Brest refuse tout fatalisme. Il fait partie des premiers à répondre à l’appel du général de Gaulle et à rejoindre Londres. Il signe son engagement dans les Forces françaises libres dès le 27 juin 1940 et est affecté au 1er bataillon de fusiliers marins.
Il participe aux opérations de ralliement du Cameroun puis comme officier des équipages participe à la surveillance et à la défense des côtes du Liban. Alexandre Lofi veut se battre pour libérer son pays et dans le livre qu’elle lui consacre, sa fille Denise livre des pans méconnus de sa vie et de son engagement. Elle explique comme il rencontre celle qui sera sa maman, Simone qu’il épousera en 1941. Elle devient à dix-sept ans son plus fidèle soutien et vivent une incroyable aventure qui les conduira de Douala à Beyrouth puis en Angleterre où se prépare, dans le plus grand secret, l’opération « Overlord » le débarquement du 6 juin 1944.
De fait dès le 1er juin 1943, Alexandre Lofi s’est porté volontaire pour faire partie du 1er bataillon de fusiliers maris commandos à la tête duquel se tient le commandant Philippe Kieffer. Alexandre Lofi est intégré au commando britannique du colonel Dawson et il prend une part active le jour J pour conquérir avec les bérets verts le casino de Ouistreham. Il fait en effet partie des 177 Français qui ont débarqué sous les ordres du commandant Kieffer.
Après la guerre, il sera notamment chef du quartier général de la préfecture maritime de Toulon et terminera sa carrière comme officier en chef des équipages. Alexandre Lofi qui est décédé en 1992 dans le Var était officier de la Légion d’honneur, compagnon de la Libération ( décret du 17 novembre 1945), commandeur de l’ordre national du Mérite et titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec trois citations.
Dans ce livre, Denise Beau-Lofi offre un récit poignant pour rendre hommage à son père, héros modeste et silencieux et à sa mère son indéfectible et intrépide alliée.
Denise Beau-Lofi, « Il fallait y croire », Editions du bout de la nuit, 18 euros
Mon papa , Officier des équipages -5 galons or – m’a souvent parlé de Monsieur Lofi … Il me semble même qu’ils étaient très liés …
Mon père décédé en1996 était : Pierre-Marie BOUSSOUF –
Commando-Marine .
Mon père Pierre-Marie Boussouf était à ses côtés !