15 décembre 1943 : les francs-maçons rétablis dans leurs droits
Le 15 décembre 1943, le général de Gaulle décide le rétablissement des loges maçonniques dans tous leurs droits. C’est la conséquence de la rencontre d’une délégation « fraternelle » qui est reçue, dès le 17 octobre 1943, à Alger par le chef de la France combattante qui apprend et s’étonne « avec une stupéfaction non
que les loges de toutes les obédiences ne sont toujours pas autorisées à reprendre leurs travaux. Il charge alors Jacques Soustelle de régler cette question. Ce dernier en informe les représentants du Grand Orient et de la Grande Loge. Le Grand Maître de cette dernière Obédience, Michel Dumesnil de Gramont, venu à Alger pour y représenter le mouvement de Résistance « Libération-Sud » à l’Assemblée consultative, intervient à
son tour.
À la tribune, Yvon Morandat interpelle à ce propos le Général qui confirme : « Nous n’avons jamais reconnu les lois d’exception de Vichy ; en conséquence, la Franc-maçonnerie n’a jamais cessé en France ». L’ordonnance du Comité français de la Libération nationale (CFLN) qui abolit les mesures antimaçonniques est
signée le 15 décembre 1943. Les biens devront être restitués et les victimes des mesures d’exclusion, réintégrées et reclassées. En effet, de nombreux fonctionnaires maçons ont été révoqués par Vichy pour leur appartenance et sont dans des situations précaires. Certains sont des membres actifs de la Résistance intérieure ou extérieure.
à cette epoque les hommes politiques avaient du courage !!!!!!!
de plus DE GAULLE etait courageux on lui doit beaucoup !!!!!!