1er août 1942 : le pessimisme du général Auchinlek
Le Premier ministre britannique Winston Churchill décide le 1er août 1942 de se rendre au Caire en Egypte. Un télégramme du général Claude Auchinlek l’inquiète et il souhaite examiner en première ligne la situation.
Dans son câble, le général anglais écrit : « En raison de notre manque de réserves et par suite de la consolidation des positions ennemies, il nous faut admettre, bien qu’à contrecœur, qu’il n’est pas possible dans la situation actuelle de renouveler nos tentatives de percée du front ennemi. Il est peu probable qu’il soit possible de reprendre l’offensive avant la mi-septembre ». Le chef du gouvernement craint que son général soit trop pessimiste et n’ait plus une appréciation raisonnable de la situation. Si tel est le cas, il n’hésitera pas à le remplacer.